La
première étape est de cloner le gène de la polyédrine,
muni des séquences régulatrices, dans le plasmide PUC, la technique
estde Smith et Summers. On délète une partie ou la totalité
du gène polyédrine et on clone le cDNA étranger dans
le plasmide PUC8. Le gène est donc placé sous contrôle
du promoteur de la polyédrine.
Il faut ensuite co-transformer lune lignée cellullaire SF9 de
Sedoptera fugiperda, ou de cellules ovariennes par le plasmide recombinant
et par le baculovirus sauvage (codant pour la polyédrine). Il peut
ainsi y avoir dans les cellules recombinaison homologue entre les séquences
polyédrine du plasmide recombiné et le virus savage. Ce
phénomène genère des baculovirus recombinants
possédant le gène étranger sous contrôle du promoteur
viral de la polyédrine. Mais la recombinaison homologue est un
phénomène rare, il faut donc sélectionner les virus
recombinants, qui sont générés dans une proportion de
0,1 à 10 %.
Le repérage est visuel, car les virus recombinants ne sont plus enveloppés de polyédrine. Après lyse, les plages de lyse sont donc claires, tandis que le baculovirus sauvage donne des plages de lyse foncées.
Reste à infecter des cellules hôte - d'insecte,
les pauvres fugiperda - afin de produire la protéine
hétérologue souhaitée à la place de la
polyédrine. Si on place un peptide signal sur la protéine
hétérologue, les cellules vont la secréter.
On peut produire par ce système "baculovirus" des interférons, deinterleukine 2, de l'EGF ...